Une journée des soins non programmés s’est tenue ce 20 avril à Narbonne. L’URPS – Médecins Libéraux d’Occitanie et l’ORU Occitanie – Observatoire Régional des Urgences ont souhaité réfléchir ensemble avec les acteurs de ce domaine, à l’amélioration de la prise en charge des patients dans le cadre des Soins Non Programmés.
Au programme, 3 tables rondes :
🔹 Des acteurs au cœur d’une organisation complexe, fragile et sous tension.
🔹 Politiques publiques & tendances du marché : menaces ou opportunités ?
🔹 Quels leviers pour améliorer ensemble l’accès aux soins ?
Avec la présence de l’Agence Régionale de Santé Occitanie (ARS), du Conseil National de l’Ordre des Médecins, des médecins généralistes et des médecins urgentistes ainsi que des coordinateurs de CPTS, MSP.
Les soins non programmés sont principalement pris en charge en ville : 96% des MG répondent aux SNP et représente 27% de leur activité médicale.
ACISP’SANTÉ était conviée en tant que coordinatrice de CPTS, moment professionnel utile pour connaître les évolutions de l’environnement professionnel et institutionnel dans ce domaine.
Au total, les médecins ont exprimé la nécessité de chaque spécialiste à rester centré sur son cœur de métier : la médecine d’urgence et la médecine de ville.
Les généralistes exprimant l’importance de garder des plages horaires de soins non programmés, et les urgentistes précisant que leur savoir-faire réside principalement dans l’urgence pure, les SNP prenant un espace de consultation chronophage pour leurs services.
Quelles solutions ont été proposées ?
💡 S’appuyer sur les CPTS et les MSP
💡 Travailler sur les nouveaux métiers de la régulation
💡 Libérer du temps médical par une organisation comprenant des assistants médicaux pour la partie administrative, des délégations des tâches encadrées.
💡 Renforcer la communication auprès du grand public sur l’intérêt d’avoir un médecin traitant : un acteur incontournable de soin dans un parcours coordonné qui connait ses patients et peut donc apporter un meilleur suivi et orientation.